Pourquoi les acouphènes sont-ils souvent moins présents pendant les vacances ?

Acouphènes, stress, bruit dans la tête… et pourtant, en vacances, tout semble plus calme. Nombreux sont les patients souffrant d’acouphènes chroniques qui constatent une amélioration pendant leurs congés : les bourdonnements d’oreilles deviennent moins présents, moins gênants, voire disparaissent temporairement. Pourquoi ce soulagement soudain ? Quels mécanismes naturels sont à l’œuvre ? En tant que sophrologue spécialisé dans les acouphènes, je vous explique ici les raisons de ce phénomène – et comment en tirer parti au quotidien, même après les vacances.

« Pendant mes vacances, mes acouphènes étaient beaucoup moins présents… et dès que je suis rentré, ils sont revenus. »

Ce phénomène est fréquent, et il s’explique très bien à la lumière de la sophrologie et de la physiologie du stress. Voici pourquoi les acouphènes peuvent s’atténuer – ou être perçus comme moins gênants – durant les vacances.

Une diminution du stress général

Le lien entre stress et acouphènes est bien connu. Les tensions mentales et physiques augmentent l’hypervigilance, accentuent la perception des sons parasites, et activent les circuits nerveux liés à l’anxiété.

En vacances, on :

• ralentit le rythme,

• dort mieux,

• s’éloigne des sources de pression,

• respire davantage à l’air libre…

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Résultat : le système nerveux autonome s’apaise, le corps retrouve un meilleur équilibre, et les acouphènes deviennent moins envahissants.

Un environnement sonore plus favorable

Beaucoup de lieux de vacances offrent une ambiance sonore plus douce et variée : bruit des vagues, vent dans les arbres, chants d’oiseaux, brouhaha léger des marchés ou terrasses…

Ces sons naturels, continus, non menaçants créent un effet de masquage naturel qui détourne l’attention des acouphènes. Le cerveau, moins en alerte, relâche son focus sur le bruit interne.

Une attention tournée vers l’extérieur

En vacances, on est plus dans l’instant présent : balades, découvertes, moments partagés…L’attention se porte naturellement vers ce qu’on voit, sent, goûte, touche – et moins vers ce qu’on entend à l’intérieur de soi.

C’est tout l’inverse de ce qui se passe en période de stress ou d’isolement, où le cerveau a tendance à se focaliser sur le symptôme.

Une meilleure qualité de sommeil

Un sommeil plus réparateur permet au système nerveux de récupérer, aux émotions de se réguler, et à la perception sensorielle de se stabiliser.Or, un mauvais sommeil est l’un des principaux facteurs aggravants des acouphènes.

Une posture mentale différente

En vacances, on lâche prise plus facilement. On prend du recul. On accepte de ne pas tout contrôler. Cette posture intérieure plus souple réduit le cercle vicieux d’anxiété – hypervigilance – focalisation sur le symptôme.

Comment prolonger ces bénéfices après les vacances ?

C’est là que la sophrologie entre en jeu. Elle permet de retrouver, en pleine conscience, cet état d’apaisement vécu pendant les vacances :

• en réactivant des souvenirs corporels positifs,

• en apprenant à relâcher les tensions,

• en s’entraînant à orienter volontairement l’attention ailleurs que sur le bruit,

• en renforçant la stabilité émotionnelle et le sentiment de sécurité intérieure.

  
  

En conclusion

Les vacances ne font pas « disparaître » les acouphènes. Mais elles modifient le terrain physique et psychique sur lequel ils s’expriment. C’est ce terrain que nous pouvons travailler, jour après jour, avec des outils simples, respectueux, naturels.

Et si l’on ne peut pas toujours être en vacances, on peut apprendre à cultiver ce même état d’apaisement dans son quotidien.

👉 Si ce sujet vous parle, je vous accompagne avec des techniques de sophrologie spécifiques aux acouphènes, pour retrouver plus de confort au fil des jours.