Pourquoi aller voir un ORL quand on a des acouphènes ?
- Carole Cesson
- il y a 3 jours
- 2 min de lecture
Les acouphènes touchent entre 10 et 15 % de la population. Qu’il s’agisse d’un sifflement, d’un bourdonnement, ou d’un tintement dans l’oreille, leur apparition peut être déroutante, voire anxiogène. Face à ces sons qui semblent venir de nulle part, consulter un médecin ORL (oto-rhino-laryngologiste) est une étape indispensable. Voici pourquoi.
✅ Identifier une cause médicale ou auditive
Dans certains cas, les acouphènes peuvent être le symptôme d’un problème sous-jacent, comme :
Une perte auditive (souvent liée à l’âge ou à un traumatisme sonore)
Un bouchon de cérumen
Une otite ou une inflammation de l’oreille moyenne
Une atteinte du nerf auditif
Une dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire
Des troubles vasculaires ou de pression
L’ORL est le seul spécialiste habilité à explorer médicalement l’ensemble de ces pistes.Grâce à un examen complet (otoscopie, audiogramme, parfois IRM), il pourra éliminer une pathologie grave, poser un diagnostic fiable et proposer, si besoin, un traitement ou un appareillage.
🔎 Comprendre le type d’acouphène
Tous les acouphènes ne sont pas les mêmes. On distingue :
Les acouphènes subjectifs (les plus fréquents), perçus uniquement par la personne.
Les acouphènes objectifs, plus rares, liés à un bruit réel produit dans le corps (souffle vasculaire, cliquetis musculaire, etc.).
Un ORL permet de caractériser le type d’acouphène, sa fréquence, son intensité, et son origine probable.Cela oriente la prise en charge, notamment si un traitement est possible (chirurgical, médical, auditif).
🧭 Une étape-clé pour ne pas rester seul·e avec ses symptômes
Beaucoup de personnes restent dans l’attente, ou préfèrent ne pas consulter par peur qu’on leur dise : « il n’y a rien à faire ».Pourtant, ne pas consulter, c’est entretenir l’incertitude, l’anxiété, et parfois amplifier le ressenti du symptôme.
Même s’il n’existe pas de traitement universel pour tous les acouphènes, connaître leur origine permet souvent d’agir indirectement sur la gêne : via une rééducation auditive, des outils de masquage, ou des approches complémentaires comme la sophrologie.
🧘♀️ Et après ? L’importance d’un accompagnement global
Une fois la piste médicale explorée, il est possible de mettre en place un accompagnement pluridisciplinaire :
Pour les acouphènes chroniques : un suivi en sophrologie spécialisée sur les acouphènes peut aider à mieux vivre au quotidien et à mettre les acouphènes en retrait. D'autres personnes choisiront la psychologie, ou l' ostéopathie par exemple
La sophrologie spécifique acouphènes (telle qu’enseignée dans le Pôle Sophrologie et Acouphènes®, dont je suis référente) permet par exemple de :
Réduire le stress lié au bruit interne
Améliorer la qualité du sommeil
Travailler la désensibilisation auditive
Reprendre le contrôle sur l’attention et les émotions
Mais surtout de retrouver une qualité de vie normale avec les acouphènes
En résumé
👉 Consulter un ORL est la première étape essentielle en cas d’acouphènes. Elle permet de :
Écarter toute cause médicale grave
Identifier une éventuelle perte auditive
Comprendre la nature de l’acouphène
Être orienté·e vers les bonnes ressources
Et si les acouphènes persistent, d'autres outils existent pour mieux vivre avec, dont la sophrologie.
Je vous propose un appel découverte gratuit de 10 minutes pour en parler, poser vos questions, et envisager un accompagnement adapté à votre situation.
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